Cette question était au cœur de la 7ème conférence des relations entre les Nations unies et l’Union africaine (UA) alors que le Mali a demandé le départ des forces de la Minusma en juin 2023 et que la RDC exige un début de retrait de la Monusco dès ce mois de décembre.
Les deux institutions reconnaissent qu’il est impératif de réinventer les missions de maintien de la paix afin de répondre à la hausse de la menace terroriste sur le terrain.
Pour Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, il est temps de changer de modèle. « La nature de cette menace dans le continent africain a besoin d’une réponse appropriée. Ce n’est pas faute d’avoir proposé, nous, Africains, de mettre à disposition des forces », indique-t-il.
« L’accord que nous avons conclu aujourd’hui sur les droits de l’homme est une garantie supplémentaire que nous pouvons faire confiance à l’Union africaine pour organiser des opérations efficaces de maintien de la paix en Afrique », assure Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.