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epaselect epa10781629 The Chiefs of Defence Staff from ECOWAS countries salute at the start of the Extraordinary Meeting of the ECOWAS Committee of Chief of Defence Staff on the Political Situation in the Republic of Niger, at the Defence headquarters in Abuja, Nigeria, 02 August 2023. The military leaders are discussing the political situation in Niger. Defence Chiefs from Niger, Burkina Faso, Guinea, Mali, and Guinea Bissau did not attend. EPA/STR (MaxPPP TagID: epalivesix973954.jpg) [Photo via MaxPPP]

Niger : « l’option militaire de la Cédéao n’est que du bluff »

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Suite aux dernières annonces de la Cédéao par rapport à l’ultimatum donné à la junte de remettre le pouvoir à Mohamed Bazoum, les Nigériens ont pris la parole pour donner leurs avis sur la situation notamment sur la « force en attente » de la Cedeao. Et les réactions sont très contrastées.

Réunis le 10 août à Abuja, les chefs d’État de la Cédéao ont décidé d’activer et de déployer « la force en attente » de la communauté ouest-africaine pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger.

L’organisation sous-régionale affirme toutefois qu’elle garde sur la table toutes les options pour « la résolution pacifique » de cette crise née d’un coup d’État contre le président du pays, Mohamed Bazoum, retenu depuis le putsch du 26 juillet dernier.

Pour Eli Bossoma, acteur de la société civile nigérienne, qui s’est prononcé au micro de RFI, « la Cedeao fait tout ce bruit pour pouvoir se donner bonne conscience« .

Un partisan de la junte, habitant Niamey est, lui, beaucoup plus sceptique sur le sujet.

« Le retour constitutionnel ou le rétablissement de Bazoum dans ses fonctions de président, c’est quelque chose d’impossible« .

Il conclut, plein de convictions : « pour moi, l’activation de la taskforce [la Force en attente, NDLR] de la Cédéao n’est qu’une intimidation, en réalité. C’est juste en fait du bluff. C’est une tempête dans un verre d’eau. Cela n’ira nulle part. Le langage même a changé. Ils ne parlent plus de putschistes, ils parlent plutôt de militaires au pouvoir. En une semaine, le langage a déjà évolué. C’est déjà une bonne chose« .

Au cours du sommet de la Cedeao, les chefs d’État et de gouvernement ont une nouvelle fois exigé la libération de Mohamed Bazoum et rappelé qu’ils tiennent la junte pour responsable de l’intégrité physique du président élu et de ses proches.




One comment

  1. l’Afrique ne doit pas s’entretuer. Soyez intelligent

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