Africa Top Success Ils font l'Afrique
Le pacifisme tant revendiqué par l’ex-président sénégalais semble de vains mots. Depuis l’ouverture de la campagne électorale en vue de la présidentielle dont le premier tour fixé au 24 février,ses propos contrastent largement avec des appels à un scrutin « apaisé » de la communauté internationale. Depuis son retour, Abdoulaye Wade a multiplié des rencontres avec les leaders de l’opposition. L’ambition affichée: empêcher à tout prix la tenue du scrutin présidentiel
« Nous décidons de nous attaquer aux bureaux de vote pour qu’il n’y ait pas d’élection. Il suffit de prendre un peu d’essence pour brûler la liste des électeurs. Et ce n’est pas un délit. Ce sont des bulletins de fraude, qui participent à un système de fraude. Ce sont les devoirs des citoyens de les détruire », a déclaré la semaine dernière Abdoulaye Wade, à sa décente de l’avion qui le ramenait à Dakar.
Si les propos d’Abdoulaye Wade ont été salués par des applaudissements dans la salle, souligne Jeune Afrique, acquise à Gorgui, de nombreux partisans reconnaissent être mal à l’aise face au « jusqu’au boutisme » du leader du PDS.
Pour sa part, Macky Sall, le président sortant a appelé ses partisans à « ne pas céder à la provocation », invitant ses adversaires à faire de même.
Lundi, ce dernier a indiqué que « la campagne électorale ne saurait être un prétexte pour que la violence s’installe dans le pays ».
