C’est la toute première élection que le Togo organise après la réforme constitutionnelle du 15 mai 2019. Un scrutin uninominal à deux tours pour lequel sept candidats sont en lice dont l’actuel président Faure Gnassingbé qui sollicite un 4è mandat. Un ‘mandat de trop’, selon l’opposition.
Un décret pris en conseil des ministres en début décembre dernier, fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle au 22 février 2020.
Si aucun des candidats n’obtient de majorité à plus de 51%, un second tour sera organisé, précise le document.
La campagne électorale pour cette présidentielle doit démarrer le 6 février et prendre fin le 20 février.
Environ 10.000 gendarmes et policiers membres d’une « Force sécurité élection présidentielle » (FOSEP) seront déployés à travers le pays en vue de sécuriser le scrutin, selon les autorités.
En mai 2019, les députés ont voté une révision constitutionnelle qui permet non seulement au président Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ».
Au pouvoir depuis 2005, Faure Gnassingbé a été réélu en 2010 et en 2015 au terme de scrutins contestés.