Au Zimbabwe, la Commission électorale a déclaré Emmerson Mnangagwa, vainqueur de la présidentielle. Selon les résultats proclamés, le président sortant a recueilli 52,6% des suffrages contre 44% pour Nelson Chamisa, son principal rival.
Vu les irrégularités qui ont entaché le scrutin, dénoncées d’ailleurs par plusieurs acteurs, l’opposition crie au scandale, rejetant ainsi la victoire du président.
Par la voix de son porte-parole, le parti du candidat d’opposition Nelson Chamisa affirme ne pas avoir signé « les résultats car ils sont faussés, nous ne pouvons pas les accepter ».
A souligner que les résultats sont tombés plus tôt que prévu après un scrutin difficile.
Initialement prévu mercredi, il avait dû être prolongé d’une journée supplémentaire à cause de dysfonctionnements logistiques : des retards à l’ouverture dans trois-quarts des bureaux de vote de la capitale, Harare, et des citoyens absents des listes électorales.
L’opposition pointe des « fraudes », de « l’intimidation » et des « entraves ».
L’Ong Human Rights Watch, elle, dénonce un « processus électoral gravement défectueux »