Africa Top Success Ils font l'Afrique
Appelés aux urnes du 26 au 28 mars, les Egyptiens montrent peu d’engouement autour de cette élection présidentielle où le président Sissi est déjà connu vainqueur sauf si un miracle se produisait. Les bureaux de votes ont été ouverts ce lundi à 9h.
Malgré le peu d’engouement observé, 60 millions d’électeurs d’Egypte (reconnu comme le plus peuplé du monde arabe), ont jusqu’à mercredi pour se prononcer. Les électeurs ont le choix entre deux candidats à savoir le président sortant Abdel-Fattah al-Sissi et le dirigeant du parti libéral centriste el-Ghad, Moussa Mostafa Moussa.
Le résultat du scrutin est attendu le 2 avril. Un second tour sera organisé du 24 au 26 avril si aucun des deux candidats n’obtient plus de 50% des voix. Il faut souligner que les expatriés Egyptiens ont, quant à eux, déjà voté du 16 au 19 mars dernier.
Reste à voir si les Egyptiens sortiront en grand nombre pour accomplir leur devoir citoyen. Il n’y a pas de suspens autour du résultat dû au fait que le président Sissi a la main mise sur les opposants de taille. Cette situation a été fortement décriée par la population.
En effet, d’après el figaro, depuis l’annonce, en novembre 2017, de la tenue des élections par le président Sissi, tous les candidats sérieux ont été mis à l’écart ou arrêtés par le régime. C’est le cas d’Ahmed Chafiq, l’ancien premier ministre exilé aux Émirats arabes unis, qui a finalement renoncé à se présenter aux élections.
Toutefois, dans l’espoir d’un miracle égyptien, certains électeurs s’arment de courage pour se diriger vers les urnes.
Pour rappel, l’ancien chef des services de renseignements militaires Abdel-Fattah al-Sissi, a été élu en mai 2014 à la tête de l’Egypte renversant son adversaire de l’heure Mohamed Morsi.
