À partir de ce dimanche et pour trois jours, les Égyptiens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Abdel Fattah al-Sissi, qui brigue un 3è mandat, est assuré d’être réélu dès le premier tour avec une majorité écrasante.
Le président sortant Abdel Fattah al-Sissi brigue un troisième mandat. Il devrait sans surprise l’emporter face à trois candidats quasi-inconnus, malgré un bilan économique désastreux et une campagne éclipsée par le conflit israélo-palestinien.
Pour Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen (Cernam), ce scrutin est « une formalité pour le président al-Sissi ».
A rappeler qu’il n’y a pas eu de campagne électorale. Le président égyptien n’a tenu aucun meeting.
Tout l’intérêt s’est porté sur Gaza pour montrer l’engagement de la présidence autour du conflit israélo-palestinien.
L’enjeu habituel de l’élection présidentielle, c’est le taux de participation. Fera-t-on mieux que les 40% de 2018 ?
Pour éviter l’absentéisme, renseigne RFI, tous les moyens sont bons.
La carotte, avec des bons d’achat distribués aux votants dans les quartiers défavorisés et les villages. Les bus de l’administration et du public qui emmènent les employés au bureau de vote.
Des stratagèmes utilisés par tous les régimes depuis 70 ans.