Selon un communiqué de son parti l’Initiative pour une Transformation par l’Action (ITA), l’enlèvement du député Dominique Éphrem Yandocka, Secrétaire Général du parti, est un événement troublant qui suscite de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et à la stabilité politique dans le pays.
Le député Dominique Éphrem Yandocka, Secrétaire Général de l’Initiative pour une Transformation par l’Action (ITA), a été arrêté aux premières heures de ce vendredi par des hommes armés dans sa résidence à Bangui. Bénéficiant d’une immunité parlementaire censée le protéger, le député a été arrêté sans mandat de justice.
Dans un communiqué, l’ITA appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités dans cette affaire et à faire toute la lumière sur les raisons de cet enlèvement. Le parti y voit « une illustration supplémentaire des graves problèmes de droits de l’homme qui persistent en République centrafricaine sous le règne de Touadéra ».
La République centrafricaine est de plus en plus pointée du doigt par les ONG pour les violations des droits de l’Homme. Human Rights Watch et Amnesty International ont documenté des abus, des violences et des actes de répression perpétrés par les forces de sécurité intérieures et les éléments du groupe Wagner.
Essama Aloubou