L’Union pour la République (Unir, au pouvoir) ) tient enfin son congrès statutaire les 28 et 29 octobre 2017 à Tsévié, localité située à près de 35 km de la capitale togolaise.
Un congrès qui tournera la page du bureau fantôme dont son secrétaire général Georges Aïdam (photo à) gauche), de plus en plus contesté au sein du parti, selon certaines indiscrétions.
Qui prendra la relève en ces temps d’avis de tempête ? S’interroge l’opinion dans la mesure où le Togo est secoué depuis deux mois par une crise sociopolitique, marquée avec une séries de manifestations de l’opposition.
Réunis au sein d’une coalition, 14 partis politiques de l’opposition réclament notamment le retour le retour à la constitution de 1992, la révision du cadre électoral y compris l’effectivité du vote des Togolais de l’étranger, le déverrouillage des institutions de la République et la libération de tous les prisonniers politiques.
Porté sur les fonds baptismaux lors de son assemblée générale constitutive du 14 avril 2012 à Atakpamé, le parti Unir serait secoué par une guerre de succession.
Ce congrès tant attendu est placé sous le thème « Unir nos énergies pour un développement harmonieux du pays ».