Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, le Niger ploie sous les sanctions de l’organisation sous-régionale mais continue de résister. Le budget et l’économie de l’État nigérien sont durement touchés par ses sanctions économiques depuis maintenant 6 mois.
Entre gel des comptes de l’État à la BCÉAO et blocage des levées de fonds sur les marchés régionaux en passant par la suspension des financements extérieurs estimées à plus de 7% du PIB, le Niger est pris en étau mais essaie de trouver des alternatives pour tenir le coup.
Pour contourner ses comptes bloqués à la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCÉAO), l’État nigérien a décidé de prélever en liquide les taxes et impôts. Alors que 70 % de son électricité qui provenait du Nigeria a été coupé, le Niger a développé des centrales thermiques profitant notamment de l’usage de la nouvelle centrale solaire Gorou Banda.
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), au pouvoir au Niger depuis le coup d’Etat, a démenti en décembre dernier des allégations mensongères relatives à un prétendu accord entre le Niger et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition et la levée des sanctions.