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L’affaire des ‘’gaymans’’, traqués par les autorités togolaises d’une part et la population de l’autre, fait monter la tension entre les internautes Béninois et Togolais. Tout est parti de la vindicte populaire des togolais vis-à-vis de deux présumés gaymans arrêtés dans l’élan de leur sale besogne et brûlés vifs par la population à Kpogan, une localité située à 5 km à l’est de la ville de Lomé.
D’après plusieurs sources, « les deux « gaymans » seraient membres d’une bande qui était à bord d’un véhicule et qui tentait d’enlever une maraîchère dans un jardin potager près de l’école de Kpogan Agbétiko à quelques mètres de la route ».
Très vite, l’information et les vidéos des deux victimes sur les réseaux a attisé la colère des ressortissants Béninois qui dans des messages audio, menacent de s’en prendre aux Togolais vivant en terre béninoise en guise de représailles.
Pourtant, ce phénomène de jeunes hommes et femmes avides de pouvoir et d’argent au travers des moyens inhumains (crimes rituels et autres) ‘’gayman’’, provient du Bénin. Les Togolais sont réputés pour la leur tolérance zéro pour des malfaiteurs et ce n’est pas la première fois qu’un présumé auteur de vol encore moins auteur de crime rituel est victime de vindicte populaire qu’il soit Togolais ou non.
Dans cette chasse aux sorcières de ‘’gaymans’’ plusieurs arrestations et extraditions ont déjà effectuées et se poursuivent. « Aucun répit ne sera accordé à ces criminels qui troublent la quiétude des populations. Depuis qu’ils ont été signalés au Togo, ces individus malintentionnés ont été traqués jusqu’au démantèlement du réseau », indiquait Yark Damehame, le ministre togolais de la sécurité.
L’histoire entre le Togo et le Bénin, deux pays frères, frontaliers, date de plusieurs décennies. Le souhait de plusieurs internautes est que ce fléau de ‘’gaymans’’ n’entache en rien les relations entres les deux peuples, qui devraient plutôt s’unir pour mettre fin à ces ignominies de ‘’crimes rituels’’ et de ‘’gains faciles’’.
