La Côte d’Ivoire va se tourner vers la biomasse. Face à une demande de plus en plus accrue en électricité, le pays ambitionne de construire deux centrales particulières. Elles utiliseront les résidus du palmier et du cacao pour en faire une énergie.
L’agro-industrie cacaoyère et les palmiers à huile vont bientôt etre utilisés pour autre usage. La Côte d’Ivoire va construire la plus grande centrale électrique d’Afrique de l’Ouest dans la ville d’Aboisso (100 km à l’Est d’Abidjan). Elle sera alimentée à partir de déchets agricoles.
Le combustible proviendra en effet des résidus des palmiers (feuilles, troncs, etc.) issus de 39 000 hectares de plantations de palmiers à huile. Une centrale à biomasse qui viendra donner le sourire à plus 1,7 million de personnes.
Du cacao à l’électricité
La deuxième centrale envisagée sera implantée à Divo où la culture du Cacao est dans les habitudes des populations. Elle aura pour sa part pour source d’alimentation, les déchets de la production de cacao,
Le plus grand point positif de ces deux projets c’est qu’ils utiliseront les matières végétales et organiques ont l’avantage d’être gratuites. Le défi sera surtout la collecte et l’acheminement vers les centrales.
« Premier producteur de cacao au monde, la Côte d’Ivoire génère, chaque année, quelque 26 millions de tonnes de déchets issus de cette culture. Autant de cabosses ou de fèves défectueuses qui sont perdues, car incinérées le plus souvent à l’air libre » indique Francetvinfo.
Environ 180 millions d’euros, c’est le coût total du projet, porté par la société Biovea Energie.