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« Je prends la décision de quitter le gouvernement », a annoncé en substance ce mardi matin sur France Inter, Nicolas Hulot, le ministre français de l’Écologie. Une annonce fracassante qui a pris tout le monde de cours et qui intervient en pleine rentrée politique.
Un nouveau coup dur pour le président de la République, qui n’a pas fini de digérer « les restes » de l’affaire Banalla, qui a crée une tempête politique depuis environ deux mois.
A noter qu’aucun membre du gouvernement n’était pas au courant de la démission de Nicolas Hulot. Un « manque de courtoisie », selon Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement.
Le désormais ex-ministre dit craindre que l’exécutif l’en dissuade « une fois encore ».
Réagissant quelques heures après l’annonce pour le moins inattendue, alors qu’il effectue une visite de 3 jours en Scandinavie, Emmanuel Macron, a évoqué une « décision personnelle ».
« Je respecte sa décision. Pour ma part j’ai pris des engagements face aux Français sur ces sujets essentiels », a déclaré le chef de l’Etat, évoquant « un combat qui ne se fait pas du jour au lendemain » et promettant un « effort constant et absolu » de sa part.
« Si j’ai choisi Nicolas Hulot il y a 15 mois, c’est parce qu’il est entre autre un homme libre et donc je respecte sa liberté. Je souhaite qu’elle n’enlève rien à son engagement et donc je souhaite pouvoir toujours compter sur celui-ci sous une autre forme et là où il sera. Je pense qu’en 15 mois, ce gouvernement a fait plus qu’aucun autre dans la même période sur ce sujet », a-t-il ajouté, à en croire BFM TV.
La même source précise que le locataire de l’Elysée a défendu le bilan du gouvernement, en listant plusieurs mesures, comme la « fermeture de centrales à charbon ».
