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Gabon : « Ali Bongo devrait savoir quitter les choses avant que les choses ne le quittent » 

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Élu en 2016, sur fond de protestations, et après un second septennat conduit en dents de scie, le président gabonais Ali Bongo a décidé dimanche de se porter candidat à sa réélection à la tête du Gabon.

Une annonce fracassante qui suscite bien des critiques dans la presse ouest-africaine. 

Tour d’horizon, avec RFI

« Bongo forever », se gausse Wakat Séra au Burkina Faso. Bongo pour toujours… « La machine du changement dans la continuité s’est donc mise en branle à deux jours de la fin du dépôt des candidatures ! »

Aujourd’hui, toujours à Ouagadougou, se fait grinçant : « Il a été préparé par son père, le patriarche du Palais du bord de mer : Omar Bongo Ondimba. Il a été élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père. Par deux fois, il a été élu dans des conditions très polémiques ; la dernière élection même fut très violente avec une crise postélectorale. Voilà quatorze ans qu’il dirige le pays (…). Au Gabon, le pouvoir rime avec la famille Bongo ».

Le Pays hausse le ton : « Encore un coup de poignard à la démocratie », s’exclame le quotidien ouagalais. « Après 55 ans de dynastie Bongo, le président à la santé chancelante devrait avoir le sens de l’histoire et quitter les choses avant que les choses ne le quittent. Même s’il a réussi à tripatouiller la Constitution de son pays en 2018 en faisant sauter le verrou limitatif du nombre de mandats, Ali Bongo devrait se convaincre qu’il y a une autre vie après le pouvoir. Il doit savoir que les cimetières sont remplis d’hommes indispensables. Il est indécent pour une famille de prendre la démocratie en otage dans un pays où le peuple aspire à la liberté. »

Pour sa part, relève Le Monde Afrique, « l’opposition s’avance, pour l’heure, en ordre très dispersé, avec une vingtaine de personnalités ayant déjà annoncé leur intention de se présenter contre Ali Bongo. Si elle ne s’unit pas derrière un candidat commun dans les sept semaines à venir avant l’élection, ils auront peu de chances de rivaliser avec le sortant dans un scrutin à un tour, qui décidera donc du vainqueur à la majorité relative dans ce petit État d’Afrique centrale riche, notamment en pétrole ».




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