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Ali Bongo, le président gabonais déchu, aurait contacté Paris pour demander son soutien quelques heures avant le coup d’État qui l’a emporté.
C’est une révélation qui fera sans doute alimenter les supputations autour du coup de force orchestré par l’armée gabonaise ce mercredi 30 août.
Selon les sources recueillies par actu Cameroun, le désormais ex président du Gabon, Ali Bongo sentant le coup d’État venir aurait lancé un cri d’alarme vers la France.
« Au moment où, il a su que quelque-chose se préparait contre lui, Le président Ali Bongo a contacté la France pour que celle-ci mette à sa disposition, les soldats (1000) de l’armée française de la base militaire française au Gabon tel que prévu dans l’accord de défense entre la France et le Gabon, ceci afin de « protéger la démocratie et l’ordre constitutionnel » (C’est le langage qui est à la mode dans les discours de Macron actuellement), mais la France n’a pas bougé le petit doigt. Le Président s’est retrouvé isolé, abandonné à son triste sort », précise le média camerounais.
Pour l’instant, seul le Maroc s’est proposé de venir en aide au président Ali Bongo. « Seul son ami et frère depuis l’enfance, le Roi du Maroc lui a proposé son aide et est prêt à mettre à sa disposition, un Jet pour le conduire sa famille et lui en exil au Maroc. La suite dépend des nouvelles autorités gabonaises ».
Rappelons qu’Ali Bongo est toujours en résidence surveillée.
