BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Central Africa / Gabon / Gabon : Oligui Nguema donne les détails du dialogue national

Gabon : Oligui Nguema donne les détails du dialogue national

Partagez ceci :

Un décret y afférant indique que le dialogue national se tiendra du 2 au 30 avril prochain soit sept mois après le coup d’État militaire qui a mis fin à près de 50 ans de gouvernance du régime de la famille Bongo.

Le grand dialogue national tant attendu se tiendra du 2 au 30 avril prochain au Gabon. C’est ce qu’indique un décret publié ce week-end au journal officiel du Gabon. Selon les autorités, ce dialogue a pour objectif de lancer une profonde réforme du pays en faisant un diagnostic des situations institutionnelle, sociale et économique du pays.

Le dialogue entend également proposer des orientations vers une démocratie et un État de droit et définir les grands principes de l’organisation de l’État et des pouvoirs publics.

Dans les détails, 580 participants vont prendre part au dialogue national. Ceux-ci seront choisis parmi toutes les couches de la société.  Mais une question reste à savoir comment seront-ils repartis ? Chacun des 104 partis aura par exemple un seul représentant, choisi par le président de la transition, Brice Oligui Nguema.

Le CTRI, l’organe des militaires aura 64 participants, les délégations des communes et départements, en partie nommées par l’armée, seront quant à elle constituée d’une centaine de personnes. « Soyons inclusifs jusqu’au bout. Il n’est pas question que le politique et la société civile s’accaparent tout », a déclaré dimanche soir la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, chargée d’organiser le dialogue.

Selon les autorités, le dialogue sera présidé par l’archevêque de Libreville, Monseigneur Iba-Ba. L’influence des religieux sera d’ailleurs forte au sein de cette entité pilotant le dialogue. « Nous comptons sur eux pour tempérer, pour être au-dessus des passions », a expliqué la ministre. L’archevêque sera à la tête d’un bureau de 28 membres.

A noter que seuls les conclusions compatibles avec la charte de transition en vigueur, pourront s’appliquer. Les autres devront être mises en œuvre après les prochaines élections. Les travaux se feront en plénières, commissions et sous-commissions. Les conclusions seront acheminées au président de la transition qui devra les formaliser et les exécuter sous forme de lois et règlements. « La mise en œuvre sera progressive. Mais il n’est pas imaginable que les militaires fassent une entorse », selon les autorités.

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »