La Cedeao n’a pas du tout abandonné l’option de la force pour rétablir le président nigérien Mohammed Bazoum dans ses fonctions. Et ce, en dépit que la diplomatie s’active et que des voix appellent à surseoir toute intervention militaire au Niger.
A en croire des sources citées par RFI, le processus se poursuit. « Le planning, qui a été validé à Accra et prévoit en ce moment la mise en place des troupes, est en cours », indique-t-on.
Dans la foulée, il faut préciser que les responsables militaires de la force d’attente sont formels..
Ces derniers n’ont « pas reçu de contre-ordre » pour l’intervention militaire à Niamey, selon un officier supérieur.
« Nous savons faire », dit un haut gradé, rapporte notre source, qui reste cependant muet sur la date du début des opérations.
« Nous ferons le job, plus besoin d’une nouvelle réunion, nous sommes prêts », confie un officier supérieur d’une armée de la région.
En clair, l’option de la force pour rétablir l’ordre constitutionnel est toujours d’actualité, maintenue et programmée.