Alors qu’un projet de loi pour criminaliser l’homosexualité attend toujours d’être voté au Parlement kenyan, l’évêque Hudson Ndeda, président de l’association de l’Église et du clergé du Kenya, demande à la Cour Suprême du pays de revoir l’autorisation d’association accordée à la communauté LGBT.
« Choqué » par les récentes positions de la Cour suprême kényane vis-à-vis de cette communauté, l’évêque Hudson Ndeda demande au président William Ruto de se prononcer sur la question.
« Les lois sont votées par un Parlement indépendant, sans que la présidence s’en mêle », a indiqué Emmanuel Talam, porte-parole de William Ruto, au micro de Rfi.
En effet, le projet de loi de « protection de la famille » déposé par l’opposition et soutenu par l’Église depuis le mois d’avril attend d’être voté au Parlement. Selon ce texte, les peines contre l’homosexualité vont de 10 ans d’emprisonnement jusqu’à la peine capitale.
Pendant ce temps, la communauté gay et lesbienne du Kenya ne demande qu’à vivre librement.