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Nouveau rebondissement dans l’affaire dit de « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne. La cour a confirmé la sentence de l’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende.
L’affaire de « braquage de la BCEAO » a été appelée pour la première fois le 7 juillet 2015. Plusieurs fois renvoyée en 2016, elle a connu son épilogue ce 29 octobre 2019. Au cours d’une nouvelle audience tenue mardi, la justice ivoirienne a confirmé la condamnation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à 20 ans de prison.
La défense de Laurent Gbagbo avait fait opposition à la première condamnation de 20 ans de prison en janvier 2018. Après examen, la justice a confirmé sa première décision.
Laurent Gbagbo et trois de ses anciens ministres sont poursuivies par la BCEAO qui les accuse de “vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d’une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics” après des réquisitions ordonnées par le dernier gouvernement Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Depuis le début du procès en 2015, la défense plaide non coupable et relève le fait que les faits se sont déroulés en période de crise.
