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Quelques semaines après que l’Ouganda ait promulgué l’une des lois anti-LGBT les plus draconiennes au monde, le Kenya pourrait être sur le point d’emboîter le pas avec un projet de loi formulé de manière similaire qui punit les relations homosexuelles de prison ou même de mort dans certains cas.
Dans la foulée, Netflix ne diffusera plus de contenu LGBT. La plateforme a signé une convention avec les autorités locales pour restreindre la disponibilité des contenus concernés dans le pays.
Au début de l’année, le parlement kényan a approuvé une résolution interdisant les débats publics sur les LGBT.
Membre du parlement kenyan, Mohamed Ali ne croit pas que les homosexuels africains existent.
Pour ce dernier, « l’homosexualité est une invention occidentale imposée sur le continent ».
« Les Africains ouvertement homosexuels sont des menteurs qui demandent des visas pour l’Occident ou de l’argent à des groupes de défense des droits », ajoute-t-il.
Il cherche désespérément à suivre son voisin l’Ouganda en déclenchant une répression législative radicale contre les personnes LGBTQ.
Même s’il se trouvait être malade en soins intensifs, il demanderait à être traîné au parlement pour l’approuver.
