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Selon le dernier rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Nigéria a perdu sa position de premier producteur de pétrole brut sur le continent au profit de la Libye.
Depuis plusieurs années déjà, le Nigeria peine à maintenir une production pétrolière stable. Cette situation est due au vol massif de l’or noir sur les oléoducs, au point où les autorités ont même été contraintes d’en acheter aux États-Unis pour alimenter les raffineries locales.
Le document indique que la production de pétrole brut de la Libye a atteint au cours du mois de mars 1,24 million de barils par jour, soit une augmentation de 5,7 % par rapport à la production du mois précédent (février), qui était de 1,17 million de barils par jour. Alors que la production de pétrole brut du Nigeria est de 1,23 million de barils par jour sur la même période, contre 1,32 million de barils par jour pour le mois de février.
Plusieurs pays membres de l’OPEP notamment l’Iran, l’Arabie saoudite, le Gabon et le Koweït ont augmenté leurs offres, contrairement au Nigeria, à l’Irak ou encore au Venezuela qui ont régressé.
La production totale de pétrole des 12 États membres de l’OPEP a atteint en moyenne à 26,6 millions de barils par jour en mars 2024, ce qui représente une augmentation de 300 000 barils par jour en glissement annuel.
