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Nigéria: Kano, quand la tomate rivalise avec l’or

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tomateAppelée communément « la brousse de Dieu » dans un proverbe Haoussa, la ville de Kano, la deuxième ville du Nigéria mise sur l’agriculture notamment sur la ‘’tomate’’.

Avec sa population de 13 millions d’habitants et ses terres riches en agriculture, les marchés de Kano proposent des tonnes de céréales, de fruits et de légumes, de tissus, des produits en tous genres.

La tomate est le produit far qui génère plus de production, un secteur peu connu qui fourni 16,2 % du PIB et 60 % de l’emploi en Afrique. Pour M. Ganduje, « la tomate pourrait bien être l’or de Kano, car on a des facilités d’irrigation et on ne manque pas de terres. Ce qui importe, c’est d’assurer la rentabilité. Nous avons les meilleurs hommes d’affaires d’Afrique et la tomate est rentable. Ça va contribuer à notre avenir. ».

Parlant justement d’homme d’affaires, Sani Dangote, frère cadet et éminence grise d’Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique ne jure plus que par la tomate.

Ce fruit est très convoité par la puissante famille nigériane. « J’ai visité l’unique usine de production de sauce tomate d’Afrique de l’Ouest, au Sénégal, mais elle est petite et mal équipée. Donc en plus du Nigeria, le marché régional est à prendre, dit Sani Dangote. Je prévois de doubler la taille de l’usine de Kano en 2018, d’en créer une autre en 2019 dans un Etat voisin, puis une autre l’année suivante, pour atteindre une production de 6 000 tonnes par jour avec 30 000 employés et ainsi contribuer à l’avenir de notre ville. ».

Les agriculteurs attendent beaucoup de ces hommes d’affaires pour leur donné un coup de pouce en matière d’achats de graines et d’engrais et pour la rentabilité de leur production. Des investissements pour créer les conditions d’une « révolution verte ».

La région, bien que menacé avant par les djihadistes, le gouverneur Ganduje veut croire en un avenir meilleur : « Boko Haram est derrière nous. Le terrorisme, c’est du passé. Je pense le futur Kano comme un petit Dubaï régional et un centre de référence de l’agro-industrie. », affirme t-il.

 




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