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Deux ans après avoir pris une décision interdisant la diffusion des scènes de crimes rituels dans l’industrie cinématographique Nollywood, le constat est que cela se poursuit bien que toutes les licences et les scripts des films étaient passés à la loupe par la Commission de censure à Lagos. Un nouveau règlement vient d’être appliqué par la Commission de censure.
Le Nigeria est décidé à combattre coûte que coûte la promotion du tabac et des crimes rituels dans les films et clips produits et diffusés dans le pays.
La direction du National Film and Video Censors Board (NFVCB) vient d’établir un nouveau règlement afin d’assainir l’industrie cinématographique au Nigeria pour protéger les jeunes spectateurs.
« Nous faisons face à une urgence industrielle qui nécessite des actions audacieuses et ambitieuses de la part de tous les parents, tuteurs et parties prenantes », a justifié le directeur exécutif de cet organe, Shaibu Husseini.
Ce nouveau texte interdit de manière formelle les rituels monétaires, les crimes rituels, l’utilisation et la promotion du tabac et des produits à base de nicotine dans les films, les vidéos musicales et les sketchs.
Selon le patron de la Commission de censure, cette décision approuvée par la ministre des Arts, de la Culture et de l’Économie créative, Hannatu Musawa, est en conformité avec l’article 65 de la loi NFVCB de 2004.
