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Les dernières élections municipales du dimanche en Tunisie avaient pour rappel, connu une faible participation avec un taux de 33,7%. Un véritable coup de tonnerre, une grosse surprise pour les autorités tunisiennes pour ce premier scrutin des municipales, depuis la destitution de l’ex-président, Ben Ali en l’occurrence.
Ces élections avaient aussi montré combien les citoyens tunisiens n’avaient pas une confiance totale à ce scrutin et par delà tout aux candidats en lice. Certains avancent que ça ne servait à rien d’aller voter, du moment qu’il n’y aura pas des changements notables, avec la situation que vivent les citoyens, caractérisée par le manque du minimum vital.
Dans cette bataille électorale, des frictions peuvent en découler, de par les alliances qui pourront être scellées pour prendre le fauteuil pour certains et barrer la route aux autres. Apparemment, ce serait le cas pour la capitale tunisienne, Tunis en l’occurrence, où des frictions pourraient avoir lieu entre les deux principaux alliés au pouvoir, « Nidaa Tounes » et « Ennahdha ».
Dans cette capitale, et concernant la municipalité centrale, on annonce que la tête de liste de la liste « Ennahdha », S.A qui est arrivée en première position voudrait être la première femme à gérer cette municipalité, et aurait annoncé sa candidature pour devenir la future maire de la ville.
Mais le parti « Nidaa Tounes » ne compte pas se laisser faire, et ne compterait nullement s’allier avec « Ennahdha », mais plutôt introniser son tête de liste, K.I à la tête de la mairie de Tunis.
Selon les informations, ce parti souhaiterait bien s’allier avec d’autres listes, mais pas avec « Ennahdha ». En tous les cas, les prochains jours nous renseigneront davantage sur les intentions des uns et des autres. Ceci, bien que l’intérêt suprême de la ville de Tunis devrait y primer, avant toute autre considération personnelle.
