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Après plusieurs incertitudes, les Tunisiens ont enfin choisi celui qui serait apte à les diriger. Appelés aux urnes dimanche dernier avec la possibilité d’un choix entre Kaïs Saïed et le magnat des affaires sulfureux Nabil Karoui, les tunisiens ont opté pour cet homme sans parti et hors normes Kaïs Saïed.
Le candidat indépendant, aurait d’après les premiers sondages tel que rapporté par plusieurs sources été élu très largement avec plus de 70% de voix. Bien que le choix « entre peste et choléra », n’était pas aisé, choisir le juriste serait redonné «le pouvoir au peuple». Un peuple avide de révolution apprend-on.
«C’est un vrai mélange de tous les Tunisiens. Je ne suis pas sûr qu’il y avait autant de monde pour la révolution. Après, comparer ça à Casbah 1 ou 2, je ne sais pas. Faut voir avec le temps. Là, c’est surtout festif», souligne un cinéaste d’après liberation.fr.
Nabil Karoui le candidat malheureux a, plus tard dans la soirée reconnu sa défaite tout en soulignant que les moyens étaient mis en place par les autorités pour assurer sa défaite, relevant ainsi la question de son incarcération et par ricochet d’une campagne presque pas équitable.
«C’est comme faire les Jeux olympiques et on vous casse un genou avant le 100 mètres», a-t-il déclaré. Toutefois, le, politicien qui était arrivé second des législatives du 6 octobre entend contribuer de manière constructif au développement d’une Tunisie sans pareil.
«La partie ne fait que commencer. Nous serons dans une opposition constructive», a-t-il ajouté.
Pour rappel, les résultats définitifs du scrutin sont attendus lundi au plus tard mardi.
