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La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), est ébranlée par un scandale de la corruption.
Selon la presse locale, des fonctionnaires de cette mission seraient principalement épinglés par le phénomène.
Ils sont accusés de détournement des fonds des projets à impact rapide (QIPS) de l’ONU, géré par cette mission.
Selon des témoignages, des employés de la MINUSCA créent leurs propres ONG fictives pour octroyer des contrats à leurs propres comptes par des personnes écrans.
« Dès qu’ils reçoivent le premier versement initial, à hauteur le plus souvent de 80 % du montant total du contrat, ces ONG disparaissent dans la nature, laissant derrière elles, employés et des impayés ».
On apprend qu’en 2023, plus de 18 contrats pour des ONG fictives, dont celui de la réhabilitation de la Direction Générale de la Gendarmerie.
Sont pointés du doigt, certains fonctionnaires rwandais et congolais.
L’on se pose également des questions sur des éventuelles complicités avec la Représentante de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza.
Pourtant, ces projets ont été initiés pour créer des activités essentielles et vitales visant à maintenir la confiance entre la MINUSCA et la population centrafricaine.
Essama Aloubou
