Prévue le 30 juillet prochain, la consultation populaire devant aboutir à la modification de la constitution entend doter le pays d’une nouvelle architecture adaptée à la conjoncture.
Un référendum constitutionnel est prévu en RCA le 30 juillet prochain. Avec cette consultation populaire, le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, entend doter son pays d’une nouvelle architecture économique mieux adaptée à la conjoncture.
En prime, la nouvelle architecture constitutionnelle mettra en avant l’état de droit, l’émergence, la gouvernance ou encore le développement du pays.
Pour le président de la République, le projet de nouvelle constitution «apporte des solutions innovantes aux crises interminables qui ont endeuillé nos populations, compromis la chance de développement socio-économique de notre pays, maintenu notre peuple dans la dépendance, la misère et la pauvreté».
Faustin Archange Touadera veut «faire de la RCA, un Etat émergent, c’est-à-dire une République Centrafricaine stable, extirpée des démons des conflits fratricides, jouissant librement de nombreuses richesses de son sol et de son sous-sol ». Il est question de mettre en valeur les gisements miniers dont regorge le pays et d’optimiser le potentiel économique et financier de la RCA.
En outre, la nouvelle constitution entend promouvoir une gouvernance vertueuse, avec à la clé, les recommandations issues des différents dialogues organisés par le pays : le renforcement des droits humains, des libertés fondamentales, des devoirs des citoyens et de l’Etat, des droits économiques, sociaux et culturels ainsi que des droits collectifs.
La pays compte aussi maintenir uniquement les « institutions dont l’ensemble des budgets ne peut pas engendrer des difficultés financières en tenant compte de l’état de nos finances, de notre économie et des défis majeurs qui se posent à notre pays et au monde entier». L’objectif étant de réduire le train de vie de l’Etat.
Essama Aloubou