Kigali devient ainsi l’un des rares pays d’Afrique (après l’Afrique du Sud et le Maroc) où circulent les voitures électriques, du constructeur automobile américain Tesla.
Le Rwanda expérimente les véhicules écologiques. Grace à Auto24, le pays a importé des véhicule Tesla, de la filiale locale du concessionnaire basé en Australie.
Ces importations ont été favorisées grâce à la politique d’incitations fiscales favorables à l’importation des véhicules électriques et à une politique verte constamment musclée par le gouvernement de Paul Kagame qui est littéralement en guerre contre la pollution atmosphérique.
Selon le directeur commercial d’Auto24 Rwanda, l’objectif est d’accélérer la transition vers l’électromobilité en remplaçant progressivement les véhicules thermiques par des engins dotés de « technologies de pointe et non friandes de carburants fossiles (essence, diesel, Ndlr) ».
Les deux pièces de la « Tesla Model Y » exposées dans le showroom d’Auto24 sont cependant jugées onéreuses. Elles sont vendues à 53 000 euros (plus de 73 millions de francs rwandais), dans un pays où le salaire moyen est de 241 euros.
Ce prix d’achat élevé se justifie par le fait que le modèle SUV de la marque californienne qui a le vent en poupe en Europe et en Asie affiche une autonomie de 660 km avec une seule charge et « une accélération de 0 à 97 km/h en seulement 4,8 secondes », indique Ernest Bugingo.
C’est cette démarche que la société mère tente de démocratiser dans ses représentations sous régionales, notamment en Côte d’Ivoire.
En 2022, Auto24 Africa a doté la commune de Treichville située à trois heures de la capitale Yamoussoukro, d’une borne de recharge pour les véhicules électriques.
Essama Aloubou