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Unilever courtiserait « Bio Afrique » du jeune togolais Dovi Kokou

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Komi Dovi Koudou n’a peut-être pas la paternité du thé à base de plante de kinkeliba mais au Togo, il est connu pour sa marque du même nom. Directeur général de « Bio Afrique », le jeune homme est l’une des étoiles montantes du milieu entrepreneurial togolais.

Engagé sur un marché du thé très concurrentiel, ce diplômé en Marketing s’en sort bien. « A partir de 17 000 boîtes vendues par an, nous sommes à 29 000 voire 30 000 boîtes par an (…). Actuellement nous sommes pratiquement dans toutes les grandes villes du pays », confiait-il récemment à un journal local.

A en croire le jeune entrepreneur, Bio Afrique et son estampille «Thé kinkeliba » a fier allure. Au point de taper à l’œil des investisseurs étrangers. Et pas des moindres ! Dans une interview accordée à un média de la place, le trentenaire a révélé l’intérêt de grands groupes pour son produit. Si l’intéressé ne cite pas de noms, il a néanmoins indiqué des pistes dont une américaine.

D’après lui, des groupes occidentaux lui feraient les yeux doux au point de lui proposer de leur ouvrir le capital de sa structure.

« J’ai fini par comprendre que si on fait de bonnes choses, on finit par attirer vers soi les financements (…), il y a même des fonds américains qui veulent bien rentrer dans notre capital pour nous permettre de mécaniser complètement notre processus de fabrication et d’augmenter les champs de culture du kinkeliba afin de pouvoir assurer la distribution à l’international », se réjouit-il.

Des bruits de couloir font état de négociations entre Bio Afrique et le grand groupe anglo-néerlandais Unilever. Détentrice des thés Lipton, la multinationale de l’agroalimentaire verrait dans le kinkeleba, un filon à explorer. Séduite par les vertus de cette plante qui pousse en Afrique de l’Ouest, Uniliver chercherait à ajouter à ses différentes gammes de thé, de nouvelles saveurs.

S’il se montre très enthousiaste, Koudou n’oublie toutefois pas que tout n’a pas été aisé. « Nos produits se portent de mieux en mieux. Au début, les gens ne nous réservaient pas un bon accueil quand nous allions présenter nos produits. Certains même nous priaient gentiment de revenir sur nos pieds. Des gens disent que rien de vrai ne peut venir du Togo ; que le kinkeliba est trop amer. Mais nous offrions des échantillons et finalement, les gens ont apprécié notre thé et même les docteurs et pharmaciens nous appellent pour leur livrer du thé de kinkeliba. Nous pensons que nous sommes en train de progresser de la sorte ».

Quant à la question de savoir combien s’en mettait-il les poches, Komi préfère bouter en touche. « Moi je ne base pas fondamentalement mon succès sur le chiffre d’affaires. Ce qui importe le plus pour moi, c’est l’occupation de terrain », martèle-t-il.




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