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Affaire Benalla: la réponse de Macron qui cloue le bec à la presse française

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Cela fait bientôt une semaine que l’affaire Benalla agite la presse mais aussi les milieux politiques français. Ce proche collaborateur d’Emmanuel Macron a été projeté sur le devant de la scène après la diffusion de deux vidéos datant du 1er mai, où il frappe et violente des manifestants tout en portant des signes (casque, brassard, radio) l’identifiant comme un policier – ce qu’il n’est pas.

Alors qu’une perquisition a eu lieu mercredi en fin de journée dans le bureau d’Alexandre Benalla à l’Élysée, le président Emmanuel Macron s’est enfin prononcé sur l’affaire en défendant  l’embauche de Benalla à l’Élysée, en marge d’un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).

« J’ai vu ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison, avec des réactions disproportionnées et avec une violence… », a regretté Emmanuel Macron, selon France 24, fustigeant la poursuite « d’un procès politique sur la base d’une affaire qui est triste mais qui est l’affaire d’un homme ».

« Je suis fier de l’avoir embauché à l’Élysée », a souligné le président de la République « parce que c’était quelqu’un qui était dévoué et qui avait un parcours différent et il a fait beaucoup de bonnes choses quand il était encore à l’Élysée.

Emmanuel Macron a par ailleurs assumé ses propos selon lesquels « il a continué par travailler avec un homme qu’il l’a trahi ».

« Arrêtez de vous exciter comme ca sur cette affaire », a lancé le président Français à l’endroit des journalistes.

« Monsieur Benalla a fait une faute, réelle, grave…que j’ai vécue comme une trahison. Il a été sanctionné pour sa faute. Il a ensuite repris son travail conformément à sa sanction. Quand il a fait une seconde faute, il a encore été sanctionné, et durement  à sa faute, conformément et par un licenciement », a-t-il dit au micro de BFM.

« Mais la République exemplaire à laquelle je crois, ce n’est pas une république infaillible. Tout le monde fait des erreurs. Il faut simplement que la réponse soit proportionnée, dans les règles de droit et moi même j’ai fait des erreurs. Et là, les gens sont en train de considérer qu’il faudrait massacrer tout le monde dès qu’une erreur est faite. On fait tous des erreurs, la presse fait des erreurs et il faudrait qu’elle se corrige…(…) ».

Dans une déclaration mardi, le Premier ministre Édouard Philippe laissé entendre que l’affaire Benalla était l’histoire d’une « dérive individuelle ». Des propos qui n’avaient fait qu’alourdir l’atmosphère orageuse à l’Assemblée nationale et au Sénat, où les auditions des commissions d’enquête culminent depuis ce jeudi avec la convocation d’Alexis Kohler, le plus proche collaborateur du chef de l’État.

 

 




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