Après le bras de fer avec le régime militaire nigérien, le président français Emmanuel Macron a fini par capituler en annonçant dimanche dernier le rappel à Paris de l’ambassadeur à Niamey et le retrait du Niger des troupes françaises « d’ici la fin de l’année ». Une grande interrogation demeure sur l’organisation du rapatriement des 1 500 soldats français actuellement présents au Niger.
Il reste juste trois mois pour la fin de cette année.
« Grâce à des ponts aériens, il sera ensuite relativement aisé de rapatrier les troupes en France. En revanche, pour désengager les éléments lourds comme les véhicules de combat, les aérogares mobiles, les hélicoptères et les stocks, les logisticiens de l’armée française vont devoir organiser d’importants convois terrestres pour rejoindre les ports de Cotonou ou d’Abidjan. Ils rejoindront ensuite la France par bateau car il n’est pas prévu de redéployer du matériel dans d’autres bases militaires françaises en Afrique », analyse Rfi.
Après le départ de la force Barkhane du Mali en été 2022 et ce départ précipité en cours à Niamey, le Tchad restera le dernier ancrage des militaires français au Sahel avec 1 000 hommes, une base aérienne et un état-major à Ndjamena.