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Annoncée en grande pompe, la conférence internationale sur la situation en Libye a eu lieu aujourd’hui (Mardi 29 Mai 2018) dans la capitale française, Paris. Une conférence à laquelle avait participé l’Algérie, l’Egypte et la Tunisie, soit les pays du Maghreb qui, de surcroît ont des frontières avec la Libye. Une conférence qui reste salutaire pour une sortie de crise dans ce pays, dominée par la guerre des clans et tribus, mais aussi des idéaux de chaque partie.
Pour ce qui est de la Tunisie, représenté par son présidente, en la personne de B.C Essebsi, ce pays aurait plaidé, pour une solution consensuelle et inclusive inter-libyenne. Cette dernière qui respecterait la souveraineté, l’unité, et l’intégrité territoriale de ce pays. Le président tunisien privilégie cette voie et ce loin de toute ingérence dans les affaires intérieures de la Libye.
Il aurait déclaré que pour qu’elle soit crédible et pérenne, il estime qu’une telle solution doit être parrainée par les Nations-Unies et particulièrement par le conseil de sécurité, qui reste l’un des éléments responsables de la paix et la sécurité dans le monde. Il ajoutera que son pays rejette tout recours à la force dans le règlement du différend libyen.
Il faut dire que la stabilisation de la Libye reste une priorité de premier plan pour la Tunisie, la région ainsi que pour la paix et la sécurité internationales. Le président tunisien soutiendrait également la mission de l’envoyé spécial du secrétaire général des nations-unies, S. Ghassan, dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée en septembre 2017 par cette instance mondiale.
Selon le premier magistrat de la Tunisie, le cadre propice pour le parachèvement de la phase transitoire en Libye reste l’accord politique libyen de 2015, avec l’organisation des élections législatives et présidentielles pluralistes et transparentes dans ce pays où beaucoup de sang avait coulé.
