BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Africa top success / Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo toujours réclamée par la CPI

Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo toujours réclamée par la CPI

Partagez ceci :

Simone GbagboL’acquittement de Simone Gbagbo le 28 mars par la Cour d’Assises d’Abidjan, devant laquelle elle était jugée pour crimes contre l’humanité, ne clôt pas encore le dossier. L’ex-première dame fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Depuis cinq ans, les autorités ivoiriennes refusent de l’exécuter.

« Une grande joie, évidemment ! », c’est ce qu’aurait ressenti Laurent Gbagbo en apprenant l’acquittement de son épouse, le 28 mars, par la Cour d’assises d’Abidjan. Mais son avocat, maître Emmanuel Altit, ne sera pas plus loquace sur la question.

A la Cour pénale internationale, l’audition du général Georges Guiai Bi Poin, le patron du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) pendant la crise post-électorale de 2010-2011, doit reprendre. Son co-accusé, et ex-ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, exprime lui, via ses avocats, « une joie mesurée », puisque l’ex-première dame « reste détenue » pour des atteintes à l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public, pour lesquelles elle a été reconnue coupable et condamnée à 20 ans de prison en mars 2015. Pour l’ex-chef des Jeunes patriotes, dont les propos sont rapportés par ses avocats, « on peut aussi soupçonner une tentative de manipulation politique de la part des autorités ivoiriennes », qui offrirait ainsi des gages à « la réconciliation ».

« Un véritable fiasco »

Mais pour la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH) et la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), le procès contre Simone Gbagbo est « très éloigné des standards internationaux ». Elles déplorent « un véritable fiasco », espérant que cet échec constitue « un électrochoc » pour la justice ivoirienne. Les trois organisations, qui représentent 250 victimes de la crise post-électorale, s’étaient retirées à l’ouverture de ce procès qui a duré dix mois, dénonçant déjà la faiblesse de l’enquête et le fait que, selon elles, Simone Gbagbo aurait dû comparaître avec… LIRE LA SUITE




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »