Quelle seconde vie pour les stades, les villages CAN et toutes les infrastructures qui seront mobilisés pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations masculine de football, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire ? Le Comité d’organisation a organisé un séminaire à Grand-Bassam pour en discuter.
Prenant l’exemple du bassin olympique des Jeux olympiques 2016 de Rio laissé à l’abandon ou encore le village d’athlètes des JO d’hiver 2014 de Sotchi envahi par les plantes, le Comité d’organisation pense déjà à comment sauvegarder « l’héritage de la CAN » 2024 notamment les six stades et les trois cités-dortoirs qui seront exploités lors de la compétition.
« C’est une question de responsabilité. Vous organisez un événement qui va se dérouler sur un mois, un événement que vous avez préparé durant de longs mois, de longues années. Qu’est-ce que ces infrastructures, ce personnel que vous avez formé, deviennent après la CAN ? Et là, ce ne sera pas une question d’un mois, ce sera une question d’une décennie ou de plusieurs décennies », a expliqué le président du Comité d’organisation de la CAN, François Amichia.
Pour l’heure, l’urgence est de penser à trouver une utilité sociale et économique à ses infrastructures : organiser des événements culturels ou religieux, accueillir d’autres grandes compétitions par exemple.