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Le Rassemblement national (RN) a réussi à tirer son épingle du jeu, en mobilisant la somme de quatre millions d’euros en vue des élections européennes. Et ce, grâce à son « emprunt patriotique », lancé auprès du grand public il y a deux semaines. Cet emprunt proposait un intérêt de 5 % avec un minimum de 1 000 euros.
Avec cette mobilisation de fonds, Marine Le Pen (photo à gauche) a de quoi à se réjouir, face au refus des banques de prêter de l’argent à sa formation d’extrême-droite, deuxième dans les intentions de vote derrière La République en marche d’Emmanuel Macron.
« La réussite de cet emprunt et ce bel engouement populaire ne doivent néanmoins pas faire oublier le problème politique de fond désormais posé de manière récurrente, et à plusieurs formations politiques, par le financement des campagnes électorales », a indiqué l’ex-Front national dans son communiqué.
En dehors du parti présidentiel d’Emmanuel Macron et des Républicains, souligne Ouste France, plusieurs formations peinent à trouver des financements bancaires, en vue du scrutin du 26 mai.
La France insoumise avait bouclé début avril, pour sa part, un « emprunt populaire » de deux millions d’euros.
