Au-delà de son soutien aux pays membres de de la CEDEAO, engagés à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, la cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock prévient les putschistes des “graves conséquences” qu’ils encourent s’il arrivait quelque chose au Président Bazoum et une partie de sa famille toujours retenus au palais présidentiel contre leur gré.
S’exprimant ce vendredi 11 août, Annalena Baerbock a fait savoir que les efforts conjoints de l’instance régionale et de l’Union africaine sont un signal à l’adresse du Niger et d’autres pays pour promouvoir la démocratie en Afrique.
« Ils (ndlr, le président nigérien Mohamed Bazoum et sa famille) doivent être libérés immédiatement (…) les putschistes doivent savoir que s’il arrivait quoi que ce soit au président du Niger ou à sa famille, ils en subiront les graves conséquences », a-t-elle précisé.
Selon l’agence Anadolu, la ministre allemande des Affaires étrangères s’est exprimée par voie de communiqué suite aux conclusions du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) tenu dans la capitale nigériane, Abuja.
Malgré les appels de la communauté internationale, les militaires qui dirigent le Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet sont restés sourds et indifférents.
Les décisions de la CEDEAO ont reçu le « plein soutien » de la France, ainsi que celui des Etats-Unis.
Le Mali et le Burkina Faso, pays voisins du Niger, eux aussi dirigés par des militaires, ont sans surprise affiché leur solidarité avec leurs frères d’arme.