Ils sont notamment accusés de haute trahison, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bandes organisées etc.
Au Gabon, la junte militaire a annoncé cette après-midi que le président déchu Ali Bongo Ondimba est « en résidence surveillée » entouré de sa famille et de ses médecins.
De la même sortie de la junte au pouvoir, l’on apprend que l’un des fils d’Ali Bongo a été arrêté. Noureddin Bongo Valentin, fils et proche conseiller du chef de l’Etat déchu, a été pris en compagnie de plusieurs autres caciques du régime. Parmi eux, Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet d’Ali Bongo, Mohamed Ali Saliou, son directeur de cabinet adjoint, Abdul Hosseini, un autre conseiller de la présidence, Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence ainsi que les numéros un et deux du tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo.
Selon le colonel de l’armée qui a lu ces noms dans une sortie télédiffusée, les personnes arrêtées sont accusées de « haute trahison contre les institutions de l’Etat, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bandes organisées, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants », a-t-il précisé.
D’autres sources laissent croire que plusieurs membres du gouvernement gabonais ont aussi été arrêtés. L’on évoque les noms de Max Samuel Oubamadjogo, le ministre de la Culture, ainsi que Guy Patrick Obiang, le ministre de la Santé et des affaires sociales qui tentait de fuir vers le Cameroun.
Essama Aloubou