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Ghana : les gardiens des us et coutumes vent debout contre l’homos3xualité

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Au Ghana, la pratique de l’homos3xualité ne passera pas! Après la récente sortie très remarquée du président de l’assemblée nationale, c’est au tour des chefs traditionnels de donner leur position sur le sujet.

Le débat sur l’acceptation ou non de la pratique homos3xuelle a été posé lors de la dernière assemblée générale de la Chambre nationale des chefs du Ghana le 13 juillet dernier à Kumasi, capitale de la région Ashanti. Et, la position des garants des us et coutumes ghanéens est sans équivoque: « nous, chefs traditionnels, et nos sujets déclarons que nous ne permettrons à aucun groupe de propager une cause, une conduite ou un comportement, appelés LGBTQ+ ou similaire, que ce soit un homme épousant un homme ou une femme épousant une femme ou sous toute autre forme au Ghana ».

Une déclaration appuyée par le ministre ghanéen en charge de la Chefferie traditionnelle. Stephen Asamoah Boateng a indiqué que l’homos3xualité est une pratique étrangère et contraire aux valeurs culturelles et morales du Ghana. Il a promis que son ministère fera tout pour s’assurer que le Ghana ne succombe pas aux pressions des lobbies LGBTQ.

Même s’il n’existe pas (encore) de législation sur la pratique homos3xuelle au Ghana, la Constitution prévoit une peine d’empoisonnement maximale de trois ans contre les personnes coupables de « relations charnelles contre nature ».

Créée en 1969, la Chambre nationale des chefs (CNC) exerce des fonctions administratives, judiciaires, financières et de recherche auprès de l’ensemble des chefs traditionnels du Ghana à travers les chambres régionales des chefs.




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