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Une puissante explosion a détruit lundi 18 décembre dernier un dépôt de carburants de Conakry, à Kaloum, provoquant un immense incendie dont le bilan, selon le gouvernement guinéen, est d’au moins 23 décès et 241 blessés. Une semaine après, des études sont en cours afin d’évaluer les niveaux de pollution, notamment aux microparticules.
D’ici là, l’État guinéen a rendu obligatoire le port du masque dans la presqu’île de Kaloum.
« Les fumées de pétrole contiennent du dioxyde d’azote, du dioxyde de soufre, qui sont des produits très irritants pour le nez, irritants pour la gorge, irritants pour les sinus, mais aussi pour l’appareil respiratoire. Ça, c’est à court terme. Dans ces produits pétroliers, il y a aussi le benzène qui est un produit cancérigène connu, mais qui, dans ces fumées, se trouve quand même en concentration très nettement basse, donc un risque minime de développer des cancers sur le long terme », explique le professeur Boubacar Diallo, pneumologue au CHU Ignace-Deen de Conakry, cité par Rfi.
Un épais nuage de fumée noire a enveloppé la capitale guinéenne pendant plusieurs heures après l’explosion. Notons que le chef de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya avait décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes.
