BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Afrique de l’Ouest / Guinée : l’opposant Sidya Touré refuse de quitter son logement

Guinée : l’opposant Sidya Touré refuse de quitter son logement

Partagez ceci :

Les autorités ont entamé, depuis novembre 2021, une vaste opération pour recenser et récupérer les bâtiments relevant du domaine public.

En novembre, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Damaro Camara, avait ainsi dû quitter son logement.

Cette opération semble s’accélérer ces derniers jours et vise les logements situés dans la cité ministérielle, la cité des chemins de fer…A l’image de Sidya Touré.

La Direction du patrimoine bâti somme Sidya Touré de restituer sa maison située à la minière, d’ici le 28 février à 10h. Ce département estime que ce bien appartient à l’État.

Faux rétorque l’opposant : décrets, titres fonciers et factures à l’appui, Sidya Touré affirme avoir acheté ce terrain en juillet 1996, lorsqu’il était Premier ministre, sous Lansana Conté.

Aujourd’hui cet opposant dénonce cette mesure : « J’ai acheté le terrain au ministère de la Construction et de l’urbanisme. J’ai versé l’argent au Trésor, j’ai pris le reçu et je l’ai emmené. Le président a signé un décret pour m’attribuer le terrain. J’ai demandé un permis de construire. J’ai fait un devis avec une société connue de la place qui a construit ma maison sur le terrain que j’ai acheté. Donc vraiment, c’est une machination dirigée contre ma personne. »

Comme lui, l’opposant Cellou Dalein Diallo, documents à l’appui, a aussi écrit la Direction du patrimoine bâti, pour contester cette procédure.

On devrait donc assister à un bras de fer juridique. Puisque Mohamed Doussou Traoré, le directeur général du Patrimoine bâti, a annoncé sur la chaîne nationale, l’ouverture de procédures judiciaires « pour situer les responsabilités afin de récupérer ces domaines ».

Ce responsable remet en doute, de manière générale, les justificatifs et titres fonciers présentés par les personnalités visées par cette vaste opération, censée instaurer la transparence dans la gestion des biens publics.

Avec RFI




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »