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La BAD exhorte l’Afrique à cesser les prêts garantis par des ressources naturelles

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C’est l’une des grandes annonces faite par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, lors de la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA) à Nairobi, au Kenya.

La 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA) s’est tenue  à Nairobi, en debut de semaine au Kenya. Prenant la parole à cette occasion par le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a déclaré que l’Afrique devait changer son approche de la dette et a appelé à la cessation de tous les prêts garantis par des ressources naturelles. « Ils ne sont pas dans l’intérêt de l’Afrique, car ils ne sont pas transparents. Ils sous-évaluent les ressources et mettent en gage les actifs nationaux », a-t-il précisé. Il a ajouté que les prêts garantis par des ressources naturelles avaient conduit à des « pratiques prédatrices en matière de prêts de la part des créanciers, qui aggravent la situation des pays emprunteurs ».

Au cours de la même réunion , le président de la BAD a également indiqué que sa Banque cherchait activement à mettre en place des mécanismes, en collaboration avec la Banque mondiale, le FMI et les créanciers bilatéraux, pour gérer la situation de la dette africaine dans le cadre commun du G20.

Le G20 a lancé le Cadre commun pour coordonner le reprofilage et la restructuration de la dette par les créanciers publics et privés, y compris les prêteurs non membres du Club de Paris, tels que la Chine continentale, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Koweït et la Turquie, afin d’assurer un partage équitable du fardeau entre tous les créanciers. Le Tchad, l’Éthiopie et la Zambie ont demandé un allègement de leur dette au titre du cadre commun.

« Nous devons nous attaquer résolument au problème croissant de la dette en Afrique », a insisté M. Adesina, qui s’est dit préoccupé par l’encours total de la dette du continent, qui s’élève à 1 300 milliards de dollars. Le coût du service de la dette a atteint 22 milliards de dollars en 2022 et devrait augmenter cette année.  

Essama Aloubou




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