Après la première vague, les autres casques bleus répartis dans 13 camps devraient quitter le pays avant le 1er janvier 2024.
Le Mali ne veut plus de casques bleus sur son sol. Il y a quelques mois, Bamako a demandé le départ de la mission onusienne sur son sol. Suite à cette demande, la mission de maintien de la paix au Mali (Minusma) a engagé le retrait de ses quelque 13 000 militaires et policiers présents au Mali. La première vague composée de 1 096 Casques bleus auraient été rapatriés dans leurs pays respectifs, selon l’ONU. Ces départs s’inscrivent dans la première phase du plan de retrait qui s’est terminée vendredi dernier avec la fermeture d’un quatrième camp, celui de Ménaka (nord-est).
Le restant des casques bleus devrait quitter le Mali d’ici le 31 décembre 2023. Il s’agit de faire sortir du pays, quelque 11 600 soldats et 1 500 policiers de plusieurs dizaines de nationalités répartis sur 13 camps.
La deuxième phase qui va démarrer prévoit la fermeture de six autres bases d’ici le 15 décembre. Il s’agit des emprises de Tessalit, Aguelhok et Kidal, au Nord, Douentza et Mopti, au Centre, et Ansongo à l’Est.
Essama Aloubou