Annoncé depuis le 28 janvier dernier, le retrait du Mali de l’organisation régionale semble être un dossier clos du côté de Bamako. Selon le communiqué officiel, ce départ devrait être « avec effet immédiat ». Mais, la Cédéao ne l’entend pas de cette oreille.
Tout en rappelant le règlement interne de l’institution et l’obligation de respecter le délai d’un an auquel les candidats au départ sont soumis, la Cédéao a appelé le Mali à envisager une « solution négociée ».
En réponse, le ministère malien des Affaires étrangères a adressé un courrier en date du 6 février à la Commission de la Cédéao dans lequel il « réitère le caractère irréversible » de la décision de quitter l’organisation.
La Cédéao pour sa part considère ce choix comme une « impasse », pendant que de nombreux partis de l’opposition invitent les autorités de transition à revoir leur copie.