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En plus de la faim, la grève lancée par le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et entamée mardi matin, entend également dénoncer l’insécurité dans tout le pays.
Plusieurs localités du Nigeria sont en grève depuis mardi dernier.
Dans un communiqué, le congrès du travail du Nigéria qui a appelé à la grève a également demandé au gouvernement d’abandonner les politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) qui, selon les représentants syndicaux, aggravent les difficultés du pays.
Sur le terrain de la manifestation, les hostilités ont été lancées à Lagos, vers 09h00 du matin.
Plusieurs localités du pays ont suivi le mouvement.
Lundi, le ministre nigérian des finances, Wale Edun a annoncé la reprise des transferts directs en espèces pour aider plus de 12 millions de ménages vulnérables à faire face à la hausse du coût de la vie.
Le ministre a demandé aux Nigérians de faire preuve de patience pendant que le gouvernement mettait en œuvre des réformes économiques.
Le quotidien de nombreux Nigérians s’est fortement dégradé en raison de la flambée des prix alimentaires, les obligeant à sauter des repas et à manger du riz de mauvaise qualité.
Depuis quelques semaines, les habitants de plusieurs villes du centre et du nord du pays étaient déjà descendus dans les rues pour exprimer leur colère.
Essama Aloubou
