Au Zimbabwe, le gouvernement a décrété en fin de semaine dernière l’état d’urgence dans la capitale Harare. Cette mesure est consécutive à la résurgence du choléra dans le pays.
Au moins 150 personnes sont mortes et plus de 7 000 infectées depuis la réapparition de la maladie au Zimbabwe. Face à cette situation, le maire d’Harare, Ian Makone, a décrété l’état d’urgence, jugeant la « situation actuelle alarmante ». « Nous avons déclaré l’état d’urgence, car la situation est désormais très grave. La maladie se propage dans toute la ville », a-t-il indiqué.
Les ravages causés par le choléra au Zimbabwe sont dus au manque d’eau courante et d’infrastructures suffisantes. « Les gens ont creusé des puits à proximité des latrines à fosse, en particulier dans les quartiers en plein essor et les autres banlieues qui n’ont pas d’eau courante. Ce qui signifie que leur eau potable est contaminée », a expliqué le maire cité par plusieurs médias.