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Depuis la fin des fortes pluies dans les provinces du nord, de l’ouest et du sud du Rwanda, le gouvernement a mis sur pied un système d’évacuation et de relocalisation temporaire dans des camps pour les personnes affectées. Le recasement concerne plus de 19 000 ménages vivant dans des zones sujettes aux catastrophes, selon le gouvernement.
« Ce qu’il reste à faire, c’est de veiller à ce que les victimes soient réinstallées dans d’autres zones, loin des endroits désignés comme zones à haut risque. La réinstallation implique une sélection ; nous identifions qui était propriétaire de terres avant les inondations, qui possédait une maison, qui a besoin d’une indemnisation et qui n’en a pas besoin, puis nous les réinstallons dans des maisons qui ne se trouvent pas dans des zones à haut risque » explique Alain Mukurarinda, porte-parole adjoint au gouvernement rwandais.
Le gouvernement rwandais est toujours en train d’identifier de nouvelles zones à risque non élevé où il pourra réinstaller les familles touchées par les inondations et les glissements de terrain.
Selon le PNUD, le nombre de catastrophes liées aux inondations et alimentées par le climat a augmenté de 134 % au niveau mondial entre 2000 et 2023. Le Rwanda, qui est naturellement vulnérable aux inondations, est devenu un point névralgique.
Essama Aloubou
