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Six nouveaux biens africains inscrits au patrimoine de l’Unesco

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Ces biens naturels ont retenu l’attention du Comité chargé d’examiner les 53 candidatures déposées en 2022 et 2023 réuni à Riyad, en Arabie saoudite. Au moins six biens africains viennent d’être inscrits dans le patrimoine de l’Unesco. Ces biens naturels ont retenu l’attention du Comité chargé d’examiner les 53 candidatures déposées en 2022 et 2023 réuni à Riyad, en Arabie saoudite.

Parmi eux, les forêts sèches de l’ouest malgache. En effet, cinq aires protégées de la Grande Île, du nord au sud, ont été  reconnues pour leur faune, leur flore et leurs habitats endémiques exceptionnels.

Les parcs nationaux d’Ankarafantsika, de Mikea, Tsimanampetsotse ainsi que les réserves naturelles d’Analaramena et d’Ankarana  s’ajoutent aux Tsingy de Bemaraha déjà classés, dans le patrimoine de l’Unesco.

Cette inscription est le fruit d’une bataille qu’a dû livrer pendant plus de trois ans l’équipe malgache, pour démontrer l’intérêt écologique et scientifique de ces 750 000 hectares de forêts sèches quasi uniques au monde.

L’ile de Djerba en Tunisie a également été retenue. Il s’agit concrètement de vingt-quatre monuments de l’île qui lui ont valu cette distinction. Comme son schéma de peuplement remontant au IXe siècle, alors conçu pour s’adapter à un environnement naturel pauvre en eau. Avec ses mosquées de diverses obédiences, ses caravansérails et quartier juif, l’île offre aussi une diversité culturelle qui est désormais reconnue à l’échelle internationale.

L’île de Djerba devient ainsi le neuvième site tunisien à rejoindre le prestigieux classement de l’Unesco.  Avant elle, les sites antiques de Carthage, la médina de Tunis ou encore l’amphithéâtre d’El Jem avaient, eux aussi, décroché cette reconnaissance.

Viennent ensuite les paysages culturels, c’est-à-dire des espaces naturels étroitement associés au mode de vie traditionnel. Il en est ainsi du Gedeo, en Éthiopie, qui réunit à la fois des forêts sacrées et des stèles mégalithiques.

Le parc national des monts Balé, également en Éthiopie, rejoint aussi le classement. Le site du Koutammakou, situé dans le nord-est du Togo et déjà classé depuis 2004, vient pour sa part d’être élargi au Bénin voisin. Cette extension couvre ainsi l’ensemble du territoire de la population batammariba et ses maisons-tours traditionnelles.

 Enfin, l’on peut désormais compter le massif forestier d’Odzala Kokoua, en République du Congo, où l’on trouve l’une des plus importantes populations d’éléphants d’Afrique centrale. À Madagascar, les forêts sèches de l’Andrefana sont aussi reconnues en raison de leur biodiversité exceptionnelle. Elles abritent en effet des espèces de lézards ou encore d’oiseaux uniques au monde.

Réuni à Riyad, en Arabie saoudite, le comité chargé d’examiner les 53 candidatures déposées en 2022 et 2023 à l’Unesco a pour  objectif : d’identifier et protéger des sites culturels et naturels qui présentent une valeur exceptionnelle pour l’humanité.

Essama Aloubou




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