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Togo/ »Projet plaine de Djagblé »: les propriétaires et acquéreurs de terres exigent leurs parts

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Les propriétaires et acquéreurs des terres s’inquiètent du  manque de communication et d’informations autour de l’ambitieux projet de développement de la plaine de Djagble, piloté par le gouvernement. Le Mouvement Martin  King qui s’est saisi de cette affaire, invite donc le Comité Interministériel d’indemnisation à lever le voile sur ledit projet pour toute fin utile.

Lancé au début de cette  année à Djagble, le projet contiendrait des avantages au profit des populations de ladite localité et ses environs. Entre autres, le désenclavement de la zone projet, la promotion de la pisciculture et de l’élevage, la culture du riz et des cultures maraîchères, la construction des infrastructures scolaires et sanitaires, l’accès à  l’eau potable et la lutte contre l’insalubrité.

Au lancement des travaux qui devraient durer 12 mois, les populations bénéficiaires n’ont pas caché leur joie et leur satisfaction, qui ne seront toutefois effectives qu’avec la réalisation dudit projet.

Or, de vives polémiques surviennent déjà et elles sont relatives au sort des personnes affectées par le projet notamment les propriétaires des terres  après le réaménagement.

Ces derniers qui ont sollicité l’appui du Mouvement Martin Luther en qualité de porte-voix, dénoncent notamment une carence d' »informations justes et crédible »s pouvant définir avec précision leurs parts dans le projet.

Par ailleurs, les procédures d’indemnisation ne sont assez claires et les voix s’élèvent pour contester cette « opacité ». Car, pour les uns, les terres seront retournées aux propriétaires après le réaménagement afin qu’elles soient propices pour les cultures du riz et des maraîchères.

Pour les autres , c’est « l’expropriation pure et simple » des terres et les propriétaires n’auront rien après le réaménagement, ce qui nécessiterait des indemnisations.

Pour d’autres encore, les terres seront valorisées par l’État et une partie des revenus sera reversée à chaque saison, aux propriétaires en fonction de leur superficie ( comme si les terres sont mises en bail ).

A quel niveau de courant de pensées ou d’hypothèses, les indemnisations sont-elles possibles ? Quelle est la part effective des propriétaires en dehors des réalisations publiques ? Autant d’interrogations qui demeurent sans réponses.

Avec ce tableau de diverses spéculations, le MMLK estime que  « la confusion à laquelle les propriétaires des terres sont confrontées, est loin de garantir la sérénité et la stabilité  de l’exécution des travaux et que tout mérite d’être clair pour tous ».

L’étude d’impact environnemental est-elle connue des populations riveraines ? Quelles sont les mesures prises pour qu’après les travaux, les populations ne soient pas inondées et affectées négativement ? En d’autres termes, l’étude rassure t- elle ? S’interroge le MMLK.

Pour plus de transparence et de clarté, le mouvement de Pasteur Edoh Komi demande au Comité interministériel d’indemnisation et aux responsables dudit projet de s’engager rapidement dans une communication efficace de proximité pour rassurer les personnes affectées de la finalité de ce projet.

 




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