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Sur le plan économique, la situation n’enchante pas en Tunisie et ce depuis quelques années déjà et où même les changements des gouvernements et des premiers ministres, n’en demeure pas moins que la crise perdure et les citoyens continuent d’en souffrir de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, mais aussi d’année à une autre, ne sachant point à quel saint se vouer.
La refonte du système de subvention des produits de base en est une situation dont la Commission gouvernementale chargée de cette refonte aurait proposé d’opter pour la levée progressive de la compensation. C’est-à-dire faire tout pour que les citoyens ne se rendent pas compte des produits non-subventionnés.
Certaines infos affirment que le basculement vers la vérité des prix se fera sur trois phases dont la première qui concernera le lait et l’huile végétale, la deuxième les pains que ce soit les gros pain et baguette, et la farine pâtissière.
Enfin la troisième, le sucre, la semoule, le couscous et les pâtes. C’est ce qu’a fait savoir chargé de mission auprès du ministre de commerce, Y. Tripa dans un entretien avec une agence de presse. Notons que le choix de passer par trois phases, dont chacune durera entre six et neuf mois, remédiera certainement aux défaillances et ce en cas de besoin et surtout d’étaler la période des hausses des prix qui seront décidées.
Néanmoins, les prix resteront administrés. Les citoyens opteront pour la vérité des prix, mais ceux-ci resteront fixés par l’administration. Bref, une solution de rechange existe et elle consisterait en le transfert monétaire. Cette solution se fera pour compenser la perte du pouvoir d’achat du citoyen. Ce dernier devra désormais s’habituer à payer cher les produits alimentaires de première nécessité. Cela si jamais l’état viendrait à appliquer la formule citée (refonte sur les subventions des produits).
