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Plusieurs régions d’Afrique notamment les pays d’Afrique Centrale et du Sahel sont actuellement confrontées à des vagues de chaleur étouffante en journée comme dans la nuit. Les populations souffrent des conséquences des températures très élevées. L’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) prévient que cette situation n’est pas prête de finir.
Au Cameroun, par exemple, des régions du pays habituellement épargnées sont concernées et cela risque de porter préjudice à l’agriculture et l’élevage parce que les pluies sont devenues rares.
Selon le climatologue de l’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC), Dr René Ramses Meyong : « avec le réchauffement climatique, aujourd’hui, il faut noter que ces zones-là sont de plus en plus caractérisées par des vagues de chaleur, des situations de nuits assez chaudes, très chaudes d’ailleurs. Donc c’est ce qui nous fonde à dire que l’épisode de chaleur de cette année est assez particulier au regard de sa distribution à travers le territoire national ».
En effet, les températures maximales pour les dix premiers jours de ce mois de mai se placent largement au-dessus de la moyenne historique pour la même période, soit jusqu’à 47 °C dans l’Extrême-Nord.
En début du mois d’avril, une vague de chaleur s’est abattue sur le Mali où les températures ont frôlé les 49 degrés à l’ombre.
Cette situation de chaleur extrême vise plusieurs pays dont le Maroc, qui traverse sa sixième année consécutive de sécheresse, avec des températures allant de 37 à 44°C.
